UN SAVOIR FAIRE D’EXCEPTION
Du cristal… à la pâte de cristal
UN SAVOIR FAIRE D’EXCEPTION
Du cristal… à la pâte de cristal
La technique de la pâte de cristal est rare et très ancienne. Cette technique remonte à 5 000 ans avant J.C. (on en retrouve dans les tombes de pharaons). Longtemps oubliée, elle fut redécouverte par Daum en 1900 puis retravaillée en 1968. Le procédé est extrêmement délicat à manier. Les pièces obtenues par cette fusion de morceaux de cristal mélangés dans un moule possèdent un grain, une matière et une douceur de contours que l’on ne peut obtenir avec le verre soufflé.
Spécificité chez Daum, copiée mais jamais égalée, la pâte de cristal, matériau précieux qui donne à l’objet une dimension sculpturale, n’a cessé de se développer. La pâte de cristal a cette particularité d’ajouter la translucidité aux formes qu’elle reproduit. La brillance de cette matière, les intensités de couleurs et ses tonalités ombrées lui confèrent toute sa singularité.
La pâte de cristal contient près de 30% de plomb. La matière naît à partir d’un cristal spécialement fabriqué dans des pots. Plusieurs facteurs influent sur le résultat final de la couleur : la pesée des matériaux, les proportions des mélanges, les réactions chimiques de certains minéraux et métaux, la montée de la température ainsi que le refroidissement des fours.
Grâce au procédé de fonderie de cristal et moulage à la cire perdue mis au point par Daum, la reproduction de la pièce originale est parfaite et conforme aux désirs de l’artiste. Aujourd’hui Daum est le seul cristallier dans le monde à pouvoir créer aussi parfaitement cette matière d’exception. Substance changeante, la pâte de cristal se plie à tous les caprices de l’imagination des maîtres-verriers depuis plus d’un siècle. C’est grâce à une maîtrise et une recherche constante que naissent des chefs-d’oeuvre mondialement connus.
A partir d’esquisse, le sculpteur va modeler dans de l’argile le premier modèle. Le volume, les détails, les expressions vont être travaillés jusqu’à la perfection. Une fois la sculpture terminée, on réalise sur celle-ci un moule négatif en élastomère.
Dans ce moule creux vidé de la sculpture originale, on coule de la cire chaude.
Ensuite, la cire refroidit et se fige, le modèle est dégagé de son moule en élastomère.
Le modèle en cire peut ensuite être ciselé et retravaillé à la main afin d’obtenir une reproduction parfaite, identique à l’originale.
Technique de la cire perdue : le modèle en cire va ensuite être noyé dans du plâtre réfractaire. Sous l’action de la chaleur, la cire va fondre et s’écouler du plâtre par une évacuation aménagée au préalable.
Une fois la cire évacuée, la partie creuse du moule en plâtre est soigneusement remplie avec des morceaux de cristal de différentes couleurs et de différentes tailles. Ces morceaux de cristal sont aussi appelés « le groisil ».
Une fois refroidi, le moule en plâtre est délicatement cassé, révélant alors la sculpture en pâte de cristal. Il reste encore à procéder aux opérations de finition avant de contrôler la qualité de la matière et la répartition des couleurs.
Après les opérations de finition, le contrôle de la qualité et des répartitions de couleurs a lieu. La pièce est ensuite prête à recevoir la touche finale : la signature Daum. Le processus doit être recommencé pour chaque pièce. Chaque oeuvre est unique.
Vous pouvez admirer le mélange de couleurs exceptionnel ainsi que les détails de sculptures finement travaillés. Grâce à ce savoir faire unique, la pièce finale Daum est remarquable.
De l’École de Nancy, de l’Art Nouveau aux Arts Décoratifs, de Majorelle à Dali, Arman et Hilton McConnico, Daum n’a manqué aucun rendez-vous magiques de la création artistique et du savoir-faire moderne, ce mariage toujours renouvelé de l’art et de l’artisanat. Peu de marques auront travaillé avec autant d’artistes: en presque 140 ans, plus de 350 signatures d’exception constituent un patrimoine incomparable, une collection unique en son genre.